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MEDIAS / PRESSE

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Mayeul (Rappeur/chanteur du groupe) lors de son passage aux auditions à l'aveugle lors de la saison 8 de The Voice.

Mayeul, le talent de The Voice qui bouscule les codes

 par JENNA BELHADJ

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Le jeune homme de 26 ans a un style musical qu’on ne retrouve pas tous les ans dans The Voice ! En effet, les spectateurs du télé-crochet n’ont pas tous les ans l’occasion de découvrir des talents ayant un style urbain ! Cependant, avec l’arrivée de Soprano comme coach, il fallait s’attendre à des nouveautés ! Mayeul nous a confié qu’il faisait de la  " pop-rock urbaine ", avec son interprétation aux auditions à l’aveugle, les spectateurs ont bien compris que le style musical du jeune chanteur ce n’est pas que le rap. Il nous a en effet confié que « l’idée est de proposer quelque chose de nouveau. Même si cela prend du temps, cela nous permet de nous démarquer des autres et d’imposer un style. La musique urbaine est tellement étendue aujourd’hui qu’on peut se l’approprier d’une manière infinie ».

Et ce style unique, Mayeul le développe et le défend grâce à son groupe Thirteen : « Thirteen c’est un projet créé il y a deux ans avec Julien Manuch ( batteur). On avait envie de lier notre amour pour le rock et le rap qui sont de base nos univers respectifs. On ne se laisse aucune limite, à explorer différents genres et de les intégrer dans notre musique. Thibault Le Gal (guitariste, bassiste, chant lead) nous a rejoint plus tard et apporte cette touche Pop qui nous manquait ». En écoutant les musiques de leur groupe, on comprend très bien l’influence de différents genres, de la volonté de mélanger les styles musicaux, d’ailleurs leur influence première, c’est le groupe Twenty One Pilots : « ils mélangent les styles et se font plaisir avant tout. Et quand on voit l’ampleur ils font également plaisir à leur public. Réussire à combiner ces deux éléments c’est le plus important car il s’agit avant tout d’une passion ».

C’est cela qu’il veut défendre dans The Voice : décoller les étiquettes et faire comprendre que chaque style musical n’est pas une catégorie figée, que dans la musique tout est possible, l’important étant de se faire plaisir ! Il a donc choisis d’intégrer l’aventure The Voice dans l’équipe de Soprano, « c’est un artiste que j’écoute et que j’ai écouté énormément dans le passé. C’est un artiste accompli aujourd’hui en ayant réussi à amener le rap dans des chansons très populaires. Son parcours est un exemple ». Un choix qu’il ne regrette pas, « la team Soprano est devenue comme une famille. Après on a forcément plus d’affinités avec certains c’est normal. Mais l’entente globale est folle. Soprano est un mec en or. Il est le même devant et derrière la caméra, il est très à l’écoute et c’est très appréciable ». Un coach et une équipe avec qui le feeling est très bien passé !

Nous avons pu également parler du rap et des critiques qui l’entourent. Depuis toujours, les médias ont beaucoup méprisé le rap le qualifiant souvent de vulgaire, mais au contraire il semble que le rap soit le genre musical où le texte est le plus important, les mots ont plus de poids que la musique, le rap serait un genre poétique contrairement aux étiquettes qui lui ont été attribuées … Ainsi, grâce à son expérience dans l’écriture musicale, Mayeul a pu conclure que  » c’est le genre qui traite le plus de thèmes différents. Le reste des genres parlent principalement d’amour connu/perdu quand le rap parle de colère, de rêve, de violence, de dépression… Après le rap a aussi évolué et tant mieux. Le texte est important dans un certain style de rap, mais pas dans tous. Le flow le devient tout autant quand il s’agit d’un rap plus club. »

Nous souhaitons bon courage à Mayeul pour la suite de son aventure et de sa carrière musicale !

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" Tout est dans le mot… Une idée entière se modifie parce qu’un mot a changé de place ou parce qu’un autre mot s’est assis comme un petit roi dans une phrase qui ne l’attendait pas et lui a obéi..." Pablo Neruda.

Sur cette citation et parce que Face2Breton aime valser avec les mots, nous vous présentons aujourd'hui, Mayeul Durand, auteur et interprète du groupe : Thirteen.
C'est sur " Dieu ne ment jamais" de Damso, qu'il a choisi d'introduire son portrait.

C'est à l'âge de 16 ans que notre rennais pose ses premiers mots sur la page blanche.
Les préoccupations de l'adolescence lui inspirent des textes percutants évoquant entre autres, la peur du temps qui passe.
Telle une éclipse, son tempérament solaire se laisse occulter par des textes parfois sombres et mélancoliques, nous citerons leur titre 'Tout s'arrête' :
"Je rap la noirceur, la détresse, la lumière m'éclate la rétine et m'oppresse."
L'insomnie le berce d'idées qui lui tambourinent la tête.
Ce visage angélique peut surprendre par une interprétation tourmentée.
Ses paroles vous percutent aussi violemment qu'un coup de poing, leur style est brut, pas de masque, il pose les mots sur le 'Beat' avec l'effet d'un crachat qu'on recevrait en pleine gueule.
Il forme un duo avec le batteur Julien Manuch, ce 'drummer' percute autant que le 'flow' de notre débiteur :
" C'est la scène qui nous galvanise mais nous sommes surtout animés par l'amour que nous portons à notre Art."
Ils ont choisi le 'Loft Studio' à Liffré pour la réalisation de leurs clips vidéos, avec la collaboration de Thomas Bizeul qui se charge du cadrage et du montage.
À la question :
"-Si j'étais un génie ?
Il répond : 
-Je vous demanderais un 'featuring' avec Twenty One Pilots ( un groupe Pop Rock américain ) et pourquoi pas, être produit à l'international." 
C'est avec joie que nous annonçons la sortie de leur album 'Spirale' prévue le 9 février 2018 et pour tous les amateurs du genre, vous pourrez retrouver nos deux bretons au Jardin Moderne de #Rennes lors du concert ' Release party' le 23 février 2018.

Devise : " Never give up "
Coin favori : " La Presqu'île de Quiberon."

Thirteen prépare l'album Spirale

Pouvez-vous nous présenter Thirteen et son univers ?
Thirteen c'est un contraste. C'est la douceur et la folie, l'obscurité et l'éclaircie, le rap et le rock.

Pourquoi mélanger rock et rap dans vos compositions ?
C'est pour nous une évidence d'allier ces deux styles musicaux, en sachant que Julien (batteur) est issu du Rock, et que moi même (Mayeul) je suis issu du Rap.
De plus nous avons grandi avec des influences communes telles que Linkin Park, Rage Against the Machine ou plus tardivement Hollywood Undead, qui sont des groupes ayant également mixé ces des deux styles.

Vous vous apprêtez à sortir votre album Spirale, que pourra-on retrouver dessus ?
Du rap avec des textes cru et poignants, du Rock avec des guitares et une batterie qui frappe comme on l'aime, mais aussi un peu de chant et de l'electro (dubstep).

D'où vient l'idée du nom Spirale ?
De ce que représente ce mot dans notre société actuelle. Une spirale positive peut vous amener très haut très vite avec tous les moyens de communications actuels. Mais à l'inverse jamais autant de dépression et de burn-out ont été décelés durant cette décennie, qui sont régulièrement la cause à effet d'une spirale négative.

Quelles ont été vos sources d'inspirations pour les textes de cet album ?
Moi (Mayeul). Je parle énormément de moi dans cet album, non pas au sens mégalo, mais sur le plan sentimental et dans l'approche de l'environnement dans lequel je/on vit.

L'enregistrement a eu lieu il y a quelques semaines et vous en êtes aux arrangements. Pas trop stressant ? Comment se passent les différentes étapes ?
Bizarrement non. L'album a bien été réfléchie en aval, plus de quarante titres ont été maquettés pour n'en prendre que les treize "meilleurs", donc nous savons où nous allons et ce que nous recherchons artistiquement.
L'enregistrement s'est bien passé et le mixage est déjà bien avancé. Nous travaillons avec la même équipe depuis le début. Une synergie s'est créée autour de ce projet ce qui permet d'évacuer une grosse dose de stress.

Parlez nous de l'un de vos titre : Pardon...
C'est le premier titre et premier clip du projet. C'est un morceau assez sombre qui explique, et qui montre via le clip, aux auditeurs et auditrices une partie de moi qu'ils ne soupçonnaient peut être pas. Il parle également du droit à l'erreur artistique, humaine ou autre et de la force que peut générer une passion tellement présente qu'elle devient une partie de vous.

En quoi le financement participatif va vous aider dans votre projet ? 
Sans le financement participatif, la qualité du projet n'aurait pas été la même, car il est facile aujourd'hui de pouvoir enregistrer un album chez soi avec la MAO. Mais les membres de l'équipe mettent un point d'honneur sur la qualité du travail réalisé et sans ce financement l'album n'aurait pu voir le jour que dans un an ou deux. C'est donc un véritable boost pour l'avancé du projet. Le financement participatif ira en quasi totalité à la production de l'album (enregistrement, mixage et mastering) dans un studio professionnel. Le reste va être utilisé pour la communication des différents événements à venir et ainsi faire connaitre le projet de manière plus conséquente.

Que ressentez-vous sur scène et des concerts seront-ils prévus après la sortie de l'album Spirale ?
La scène a un goût et une importance particulière pour nous, car c'est vraiment ce qui nous anime. Avant de monter sur scène il y a du stress évidemment, mais un bon stress qui fait que quand vous rentrez sur scène vous avez envie de tout "déchirer". De plus le partage avec le public est quelque chose qui nous tient à cœur car sans public il n' y aurait pas d'artistes. Et quand vous ne trichez pas et que vous êtes authentique avec le public très souvent il vous le rend au triple. C'est justement ce qui est si fort en live, il n'y a pas de filtre, pas d'écran juste eux et vous à vivre ce moment sur l'instant T.
Plusieurs dates sont prévues pour le début de l'année. Nous avons le tremplin Emergenza au Mondo Bizarro à Rennes le 27/01, un showcase au Bar le BZH à Mordelles le 09/02, La Release Party de l'album le 23/02 au Jardin Moderne à Rennes puis un concert en Mars à Nantes.

Vous participerez au festival Emergenza cette année. En tant qu'artistes, comment vivez-vous ce moment ?
On pourrait croire que c'est un tremplin comme un autre mais pas du tout. Tout d'abord parce qu’il permet à des groupes amateurs de jouer dans des salles normalement inaccessibles pour eux telle que L'Etage du Liberté à Rennes (des artistes de renommée nationale et internationale y ont joué : Stromae, Nekfeu, Damso...). Deuxièmement parce que le temps de passage est très court, il faut convaincre un public en 25 minutes ce qui est très difficile scéniquement mais aussi sur le travail en aval concernant le choix de la setlist. Je compare ce tremplin à un combat de boxe olympique où il n'y a que trois round, il faut être prêt dès le début sous peine de perdre le combat ou dans notre cas le public.

Que souhaitez-vous dire pour terminer ?
Merci et Peace'n Rock !

Merci à Thirteen d'avoir répondu à notre interview !

Maxime Lopez - Site culturel Divertir

Fougères. Thirteen est impatient de monter sur scène

Le groupe Thirteen jouera aux Scènes Déménagent samedi. Avec un style situé entre le rap, le rock et la pop, Thirteen compte bien mettre le feu à la scène.

Pendant que certains profitent de leurs vacances ou apprécient la fin de la journée devant la télé, Mayeul Durand et Julien Maluch, du groupe Thirteen, travaillent sur leur musique. Ils se produiront à l'occasion des Scènes Déménagent.

Employés le jour, musiciens la nuit

Mayeul et Julien ont 26 et 27 ans. Ils sont respectivement surveillant au collège Jean-Moulin à Saint-Jacques-de-la-Lande et graphiste. Ils passent toutes leurs soirées, de 20 h à minuit, à travailler sur leur musique.

Alors que leur groupe Thirteen ne s'est créé officiellement qu'en mars 2017, les deux musiciens s'entraînent depuis près de dix ans et enchaînent les dates dans les fêtes de musiques ou les premières parties de concert : « La Fête de la musique à Rennes cette année, c'était incroyable », se souvient Mayeul, le chanteur du groupe.

Un projet sur le long-terme

« On a assuré nos arrières avec nos emplois respectifs. Maintenant on met toutes les chances de notre côté », explique Julien, le batteur.

Avec déjà un album sur les plateformes de streaming, intitulé Spirale, et quatre clips en ligne, le groupe monte petit à petit. « Pour l'instant, on ne veut plus rien à avoir à payer pour monter sur scène », explique Mayeul car, pour le moment, les cachets se font rares.

Prendre du plaisir

Les musiciens du groupe, qui se décrivent comme faisant de la « pop-rock urbaine » sont formels : « On a mélangé plein de styles et voulu se plaire à nous-mêmes avant les autres ».

Et ça a plutôt bien marché : leur clip Pardon a été visionné plus de 6 000 fois ! « On est jamais stressés, on fait ça pour le plaisir », soulignent les membres.

Une pression inexistante donc pour ces jeunes artistes dont le rôle est bien défini : « Mayeul c'est le chant et la composition sur ordinateur, et moi, c'est tout ce qui concerne les percussions », pointe Julien.

Pour le groupe qui en 2018 aura assuré une trentaine de dates, c'est un plaisir de venir jouer pour les Scènes Déménagent : « On est très contents, c'est quand même un gros festival, il y aura du monde, puis il y a un certain standing, tout le monde n'a pas la chance d'y participer », s'enthousiasment les deux membres de Thirteen.

Le groupe est à retrouver, samedi, à partir de 18 h 30, sous le chapiteau.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/fougeres-thirteen-est-impatient-de-monter-sur-scene-5930768/amp

Martin LEDUC

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